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Les bienfaits du collagène naturel
- Par Isabelle Mourier
- Le 01/03/2023
- Dans Santé & pratique
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Le collagène assure et maintient l'intégrité structurelle de divers tissus et organes dans tout le corps. Différents « types » de collagène se trouvent dans différents tissus du corps
Le collagène type I, II et III sont des plus intéressants et pertinents pour la santé de nos animaux de compagnie. Ils sont bons pour la peau, le pelage, les cartilages, les os, ligaments
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Epillet ou voyageurs, espigaou, spigaou: Attention danger
- Par Isabelle Mourier
- Le 27/06/2013
- Dans Santé & pratique
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Epilletou spigaou : Attention danger
Synonymes : « voyageurs », ou « espigaou » ou « spigaou » dans le sud de la France.
C'est un petit épi, réduit à quelques fleurs incomplètes, jusqu'à une dizaine, souvent deux ou trois, parfois une seule selon les espèces. Les épillets sont regroupés eux-mêmes en épis (cas dublé) ou en panicules (cas de l'avoine). Dès le mois de mai, à la faveur d’un printemps sec, les premiers épillets apparaissent. Les graines semblent inoffensives mais, en examinant de plus près le fragment végétal, on constate qu’il s’agit d’une véritable arme, capable de causer de gros dégâts.
A son extrémité la plus pointue, on retrouve un petit poinçon de 1 à 2 mm, très solide et destiné à pénétrer la terre. Puis, une forme oblongue et profilée suit cette pointe perforante : la graine en elle-même. De part et d’autre, de fins filaments assurent la légèreté de l’ensemble. Ces “poils” sont dans le prolongement de la graine et empêchent tout retour en arrière lors de sa progression.
Le nez, les oreilles, les yeux, les pattes … les épillets n’épargnent aucun endroit !
Les conséquences: les épillets se fixent très facilement dans le pelage, les pattes et tous les orifices et avancent inexorablement dans un seul sens… et ne peuvent faire marche arrière ! La seule solution consiste à enlever manuellement ce corps étranger.
En se promenant dans les herbes, en reniflant , en jouant, en se roulant les chiens sont des cibles idéales. Le plus souvent les épillets se retrouvent dans les oreilles, le nez, les espaces interdigités et les yeux. Les vétérinaires peuvent également intervenir sur des épillets qui ont pénétré et progressé dans le fourreau du pénis ou dans les plis autour de la vulve…Aucune zone n’est finalement épargnée ! Compte tenu des différentes zones touchées, les symptômes sont très variés. Ils vont d’une vive douleur à l’oreille, à un oeil clos, une boiterie soudaine ou même un simple léchage… En cette période estivale, vous devez absolument être à l’affût du moindre signe évocateur.Entre les doigts: la présence d’un épillet se traduit par un abcès et un léchage fréquent. Une masse chaude et fluctuante entre deux doigts doit vous alerter. L’intervention sur cet abcès peut se révéler vaine car la migration de l’épillet continue inexorablement… Plusieurs interventions peuvent être nécessaires à quelques jours d’intervalle.Dans l’oreille: les signes sont évidents. Si votre animal présente, au retour de promenade, une vive douleur à l’oreille associée à un port de tête incliné et s’il secoue la tête… un épillet s’est certainement installé dans le conduit auditif. Les mouvements de la tête favorisent sa progression et l’herbe est très rarement visible sans un otoscope.Dans l’oeil: l’épillet s’installe derrière la troisième paupière. L’oeil est rouge, coule et est très sensible. L’animal se gratte l’oeil fréquemment. Lorsque les “poils” de l’épillet dépassent, le diagnostic est simple. Sinon, le vétérinaire doit aller regarder derrière cette paupière.Les narines: chez le chien, sont un site très fréquent d’épillet. Le chien rentre de promenade et éternue frénétiquement, parfois avec un saignement de nez. Les épillets sont aspirés lorsque le chien explore le sol avec sa truffe. L’épillet n’est pas visible et doit être extrait avec un otoscope.Que faire et comment éviter les épillets ?De retour de chaque promenade: faites le tour des zones les plus risquées: examinez les oreilles, les yeux, le nez et les pattes de votre compagnon. Un coup de brosse dans les poils pourra vous éviter de mauvaises surprises. -
le chien et le froid
- Par Isabelle Mourier
- Le 05/01/2013
- Dans Santé & pratique
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le chien et le froid
Avec l'hiver, le froid et la neige font leur apparition. Si vous promenez votre chien à la campagne ou si vous comptez l'emmener avec vous à la montagne, vous devez prendre quelques précautions afin d'aider votre compagnon à mieux supporter ces conditions
Comment un chien résiste au froid ?
Les chiens sont pour la plupart d'entre eux des animaux assez rustiques, l'organisme de votre chien est plus résistant au froid que celui des humains.
S'il est en bonne santé votre chien risque moins de prendre froid ou de souffrir des basses températures.
La résistance au froid dépend :
de la race de votre chien : Certaines races à poils longs et denses ou certaines races originaires de contrées froides comme le Chow-Chow, le Husky, le Léonberg, le Terre-Neuve, le Malamute d’Alaska, le Samoyède, le Montagne des Pyrénées ou le Saint Bernard, sont taillées pour le froid grâce à leur poil épais et abondant,mais même ces chiens, à l’exemple des autres, se montrent sensibles à la température supportent mieux le froid que certaines petites races plus fragiles comme le Chihuha ,Yorkshire
de l'âge du chien : Les chiots et les chiens très âgés sont moins aptes à lutter contre le froid que les chiens adultes et vous devez en tenir compte.
du mode de vie du chien : Un chien qui vit dans une maison avec un jardin est souvent plus apte à supporter le froid qu'un chien qui vit en appartement. Les chiens vivant en ville dans des appartements trop chauffés ou les chiens récemment toilettés comme les caniches seront plus sensibles et éprouveront davantage de difficultés face aux rudesses hivernales.
Dans ces différents cas, il est conseillé d'acheter à votre compagnon un manteau qui lui permettra de se promener sans risque cet hiver.
de l'état d'embonpoint du chien : Un chien maigre est plus sensible au froid qu'un chien de poids normal. Ayant peu de réserves corporelles, il est moins apte à lutter contre l'hypothermie en cas d'exposition prolongée au froid. Par contre, les chiens obèses ne sont pas plus résistants au froid que les chiens de poids normal. Ils sont même souvent frileux.
de l'épaisseur de la fourrure : Les races nordiques ont un sous-poil plus dense que les races de climat tempéré. Les races à poils longs ont une meilleure protection que les races à poils ras. Il faut brosser régulièrement son chien afin de lui permettre une meilleure isolation. Il est conseillé de ne pas faire toiletter votre chien juste avant l'hiver. Il convient de moins laver le chien durant les mois d’hiver afin de laisser ses glandes sébacées sécréter le sébum, un liquide gras assurant une protection face au froid.du type de froid : Il faut savoir que le froid sec est plus facile à supporter que le froid humide. Par ailleurs, si un vent froid souffle, la déperdition de chaleur est plus importante et vous devez écourter votre promenade avec votre chien.
En cas de doute sur la résistance au froid de votre chien, il est conseillé de consulter votre vétérinaire afin qu'il l'examine et lui fasse éventuellement un bilan de santé. Il pourra alors vous dire si vous devez prendre des précautions particulières l'hiver. Vous ne devez pas augmenter la ration alimentaire de votre animal sauf s'il passe beaucoup de temps à l'extérieur.Un chien qui vit dans une maison avec un jardin et qui sort souvent ou passe plusieurs heures par jour dehors, supportera mieux le froid qu'un chien qui vit en appartement.
Les chiens vivant en ville dans des appartements très chauffés ou les chiens récemment toilettés seront plus sensibles aux basses températures.Pour qu'un chien se réchauffe, il convient de le faire jouet ou courrir.
Un cas particulier: le chien qui vit à l'extérieur : Si vous souhaitez laisser votre chien dehors tout l' hiver, il est bon qu'il y soit préparé, c'est-à-dire qu'il ait déjà l'habitude de vivre à l'extérieur.
En effet, les chiens vivant à l'extérieur en permanence ont un poil plus fourni que ceux qui vivent à l'intérieur et une meilleure résistance au froid. Si votre chien dort ou passe la journée dans votre jardin, vous devez lui fournir un abri bien isolé pour qu'il puisse se protéger du vent et de la pluie. Offrez-lui une grande niche que vous placerez à l'abri des intempéries (en particulier des vents dominants). Vous devez garnir l'intérieur avec des couvertures, des coussins ou de la paille afin de l'aider à lutter contre la déperdition de chaleur. Votre chien s'il passe la plupart de son temps à l'extérieur pendant l'hiver a des besoins énergétiques augmentés. Il a besoin de plus d'énergie car il doit lutter contre le froid. Vous devez augmenter sa ration de 10 à 20 % en fonction des conditions climatiques.Le chien et la neige : Les balades dans la neige sont très appréciées par les chiens qui sont souvent très excités par ce nouvel élément. Le chien se dépense beaucoup en courant partout et ne risque pas de se refroidir. Quelques précautions sont néanmoins utiles.
La neige et la peau : Lors de contact avec la neige, votre animal est soumis au froid mais aussi à l'humidité au niveau des parties en contact avec la neige. Il faut donc veiller à l'essuyer lors des retours de promenades s'il est bien mouillé. Nous vous conseillons de surtout sécher les pattes, plus particulièrement les zones comprises entre les coussinets. Il est important d'ôter les petits paquets de glace qui se fixent sur les poils entre les coussinets. Vous éviterez ainsi à votre chien des gerçures, des gelures ou des blessures. Vous pouvez trouver chez votre vétérinaire un produit à base de cire (Pawax) que l'on applique sur les coussinets avant la promenade, afin de les protéger. Certaines régions à peau fine sont plus sensibles au froid et aux irritations par la neige, c'est le cas de la peau des testicules des mâles. Nous vous conseillons de vérifier qu'aucune lésion n'apparaît à cet endroit, vous pouvez également appliquer des pommades grasses pour les protéger. Le risque de gelures des extrémités des pattes, des oreilles, du bout de la queue et de la peau des testicules sont possibles si votre chien a une activité physique intense de longue durée dans la neige. Vous devez donc faire attention en examinant régulièrement les régions à risque. il faudra bien lui nettoyer ses pattes s’il marche dans la neige, la glace ou le sel de déneigement afin de lui épargner des engelures et des irritations.Veiller à ce qu'il se réchauffe bien après l'exercice, ne pas le laisser se coucher au froid.
L'ingestion de neige : Les chiens mangent souvent de la neige, mais il faut être vigilant car ceci peut provoquer des troubles digestifs. L'ingestion massive de neige peut provoquer une gastrite sévère (gastrite des neiges) et vous devez veillez à ce que votre chien en consomme de façon modérée. Votre chien peut aussi présenter des épisodes de diarrhées.
Le sel de déneigement : Il provoque des irritations au niveau des pattes (zones entre les doigts et les coussinets ).
Le chien va se lécher beaucoup et aggraver les lésions. Nous vous conseillons de rincer les pattes de votre chien à l'eau claire quand il rentre de promenade, surtout lorsque le sel de déneigement vient d'être répandu.Si votre chien ingère du sel de déneigement, il risque une intoxication dont les principaux signes sont des vomissements, de la diarrhées et des spasmes abdominaux. Il également va boire beaucoup. Dans certaines ingestions massives, il va présenter des troubles nerveux sérieux.
La réverbération solaire sur la neige : Si vous allez aux sports d'hiver avec votre chien, vous devez penser à la réverbération intense du soleil sur la neige. Vous portez des lunettes de soleil mais votre chien lui n'en porte pas. Il faut donc éviter de trop l'exposer à cette réverbération qui peut entraîner des problèmes oculaires. Si votre chien souffre de pathologie oculaire chronique comme une kérato-conjonctivite pigmentaire, il est conseillé de le signaler à votre vétérinaire que vous allez aux sports d'hiver. Il pourra vous conseiller sur les précautions à prendre.Il faudra prêter une attention toute particulière pour les animaux à poils blancs, sur les zones cutanées à faible pigmentation (pavillon auriculaire, museau, intérieur des cuisses, abdomen), en cas de dépigmentation momentanée (hot spots ou irradiation par exemple) ou au niveau des zones de pelage peu denses : le soleil peut en effet s'avérer néfaste, en hiver comme en été. Pour éviter les érythèmes liés aux UVB, les carcinomes épidermoïdes et les phénomènes de photosensibilisations liés aux UVA et UVB, il est recommendé d'utiliser sur les animaux les plus sensibles du Dermoscent Sunfree, première crème solaire adaptée aux chiens, avec un indice de protection supérieur à 30. Vous pourrez ainsi profiter plus paisiblement de vos promenades les journées ensoleillées !
L'activité sportive intense dans la neige : Si vous pensez pratiquer avec votre chien certaines sports d'hiver de manière intensive comme le ski de fond, les promenades en raquettes, il faudra habituer votre chien de manière progressive. Votre animal devra en effet être capable d'avoir une activité physique dans des conditions climatiques difficiles (froid, neige et altitude) Pour donner à votre chien la condition physique nécessaire, vous devez lui faire pratiquer des activités sportives intensives quelques mois avant votre séjour en montagne. Vous devrez également augmenter sa ration alimentaire de 20 à 30 % pour l'aider à lutter contre le au froid et à fournir un effort physique intense. -
Intoxications par les plantes
- Par Isabelle Mourier
- Le 18/12/2012
- Dans Santé & pratique
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Intoxications par les plantes
Certains chiens, et surtout les chiots, ont parfois tendance à ingérer n'importe quoi, et parfois des plantes pas toujours anodines pour leur santé.
Voici une liste non exhaustive des plantes toxiques en les classant en trois groupes: Plantes indigestes - Plantes dangereuses - Plantes mortelles
Cette classification étant toute relative en fonction de la quantité ingérée.
Plantes indigestes
Ce sont les plantes qui peuvent déclencher des troubles digestifs : vomissements, diarrhée.Bouton d'or - Bégonia - Buis - Chèvrefeuille - Clématite crocus - Euphorbe - Glaïeul - Glycine - Houx - Ipomée «à effets hallucinogènes» par les graines - Iris - Jacinthe - Jonquille - Narcisse - Perce neige - Philodendron - Rhododendron - Rhubarbe - tulipe - euphorbe - vigne vierge
Plantes dangereuses
Ce sont les plantes qui peuvent provoquer des troubles nerveux, respiratoires, cardiaques.Arum vénéneux - Gui: baies - Hellébore - Hortensia - Lauriers - Lierre - Lupin - Diffenbachia - Arum vénéneux - Poinsettia - Renoncule,
Plantes mortelles
Ces plantes sont capables de provoquer la mort par arrêt cardiaque, néphrite aigue, troubles nerveux, etc...Aconit napel - Ancolie - Colchique - Cigüe - If - Muguet - Pied d'alouette - Pois de senteur - Ricin aconite - Ricin - Laurier rose- Taxus
Les chiens qui mangent n'importe quoi sont particulièrement concernés par ces intoxications en automne et au printemps quand le temps est humide. Elles peuvent provoquer :
Des troubles nerveux - Une salivation - Des troubles cardiaques - Des convulsions
En cas d'ingestion d'une plante toxique, il convient de faire vomir le chien le plus rapidement possible (sirop d'Ipéca) ce qui limitera l'impact du toxique. Si vous n'y parvenez pas, il faut contacter très vite un vétérinaire qui procèdera à un lavage gastrique et traitera les symptômes s'ils sont déjà apparus.
Les symptômes de l'intoxication surviennent 30 minutes à 3 heures après l'ingestion. Souvent, le propriétaire ignore l'origine de l'intoxication et le vétérinaire instaure un traitement visant à soutenir les fonctions cardiaques, respiratoires, hépatiques, rénales, et à éliminer le plus rapidement possible les toxines.
Lorsque l'on possède des plantes d'appartement, il est toujours préférable d'en connaitre le type et la toxicité afin de gagner du temps dans les traitements en cas d'ingestion accidentelle.
Chez le chien, l'intoxication par les champignons est presque similaire à l'homme. Il convient alors de prendre les mêmes précautions.Causes et solutions
Si votre chien mange de plantes, c'est qu'il a peut-être besoin de se purger. Cela signifie qu'il a de petits tracas digestifs, comme par exemple des vers.
Le parasitisme digestif entraîne parfois un comportement de pica, c'est-à-dire l'ingestion de produits non alimentaires, comme des plantes. Votre chien peut être infesté par des vers digestifs (ascaris transmis par sa mère, tænias transmis par des puces).
Il faut demander à votre vétérinaire un vermifuge polyvalent (efficace contre tous les vers) afin d'être sûr de se débarrasser de tous les vers parasites du tube digestif.
Centres anti-poisons en France pour nos animaux :
Centre National d’Information Toxicologique Vétérinaire en Région Rhône -Alpes (Rhône - 69)
CNITV Lyon :
BP 83
69280 Marcy l’étoile
Tél.: 04 78 87 10 40
Fax: 04 78 87 80 12
Heures d’ouverture 24h/24
Centre National d’Information Toxicologique Vétérinaire en Région Pays de la Loire (Loire Atlantique - 44)
CAPA Nantes :
BP 40706
44307 Nantes cedex 03
Tél.: 02 40 68 77 40
Fax: 02 40 68 77 42
Heures d’ouverture 24h/24 et 7j/7
Centre National d’Information Toxicologique Vétérinaire en région Région Midi-Pyrénées (Haute-Garonne - 31)
CNITV Toulouse
23 chemin des Capelles
31076 Toulouse cedex
Tél.: 05 61 19 39 40
Fax: 05 61 19 32 40
Heures d’ouverture du lundi au vendredi 9h à 17h
Centre National d’Information Toxicologique Vétérinaire en Région Île-de-France (Val de Marne - 94)
CNITV Alfort :
7 avenue Général de Gaulle
94700 Maisons-Alfort
Tél.: 01 48 93 13 00
Fax: 01 43 96 71 34
Heures d’ouverture du lundi au vendredi 9h à 17h -
Vermifuge
- Par Isabelle Mourier
- Le 09/12/2012
- Dans Santé & pratique
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Le vermifuge
La vermifugation est une mesure de prévention importante contre l'apparition de parasites internes comme les vers ronds et les vers plats.
Les vers qui contaminent un animal sont rarement visibles à l'oeil nu, seul un examen microscopique des excréments permet de déterminer la présence éventuelle de larves ou d'oeufs qui sont plus facilement évacués dans la matière fécale.
Les chiens sont très facilement la proie de parasites internes et externes.
Parmi les maladies dont ils peuvent être victimes, les affections parasitaires internes sont sans conteste les plus dangereuses en raison de leur fréquence et des complications qu’elles peuvent entraîner.
Petits ou grands, chiens de plein air ou d’appartement, chiens vivant à la campagne ou à la ville, aucun n’y échappe : ils doivent être vermifugés !
Les ascaris sont présents dès la naissance
La contamination initiale a lieu via le placenta ou le lait maternel. Les larves d’ascaris migrent ensuite dans l’organisme du chiot et finissent par se localiser dans l’intestin où elles atteignent le stade adulte et commencent à pondre des œufs qui sont rejetés avec les selles. Au cours de leur migration, les larves d’ascaris passent par l’appareil respiratoire. Une forte infestation par des larves d’ascaris peut expliquer une toux chez des très jeunes chiots.
- Les ascaris, vers ronds de 10 cm environ de long, contaminent essentiellement les chiots et les chatons.
- Ils provoquent des diarrhées, des ballonnements, des retards de croissance, et une baisse de l’immunité.
- Les ankylostomes sont des vers dangereux mais plus rares.
- Ils provoquent fièvre et problèmes digestifs ( diarrhées avec parfois présence de sang)
- Les Trichures sont les vers les plus fréquent chez le chien adulte. Les trichures adultes s’enkystent dans le gros intestin. Les oeufs peuvent résister à l’extérieur plusieurs années.
Un seul traitement ne peut pas débarrasser le chiot de tous les ascaris car la plupart des vermifuges utilisables chez le chiot sont actifs contre les vers adultes mais pas contre les larves. Plusieurs administrations sont donc nécessaires pour éliminer les ascaris au fur et à mesure que ces derniers finissent leur développement. Des vermifugations régulières limitent également le risque de contamination de l’environnement par les œufs du parasite.
Traitement
La vermifugation d’un chien est donc un acte très important. Elle commence très tôt chez l’éleveur.
- La première prise de vermifuge se fait à partir du 15 ème jours après la naissance jusqu'à 2 mois : toutes les 2 semaines (chez l'éleveur)
- Chez le maître, le chiot est ensuite vermifugé à 2 mois, puis une fois par mois jusqu’à 8 mois, puis tous les 6 mois.
Le rythme d’administration dépend de l’infestation du milieu et du mode de vie du chiot. S’il est amené à vivre au milieu de chiens adultes (mise en pension), il est fortement conseillé de le vermifuger avant l’entrée dans les nouveaux locaux.
Une forte infestation parasitaire est susceptible d’affaiblir les défenses immunitaires du chiot : il est donc important de le vermifuger quelques jours avant les primo-vaccinations (autour de 8 semaines) et les premiers rappels (vers 12 semaines).
- La femelle gestante sera vermifugée dix jours avant et dix jours après la mise bas. Il faut aussi la vermifuger une semaine avant la saillie.
Il faut savoir qu’un traitement contre les vers a un effet ponctuel uniquement, il va tuer les vers, les larves et les oeufs, mais il faudra régulièrement recommencer l'opération. Le vermifuge ne prévient pas une autre infestation (ce n’est pas un vaccin).
- Chiens nouvellement adoptés: à l’acquisition puis 2 semaines plus tard
Comment vermifuger son chien
Les vermifuges se présentent sous différentes formes.
- Que ce soit un comprimé à faire prendre en une prise,
- ou une pâte à donner trois jours de suite
Seul votre vétérinaire peut prescrire un traitement adapté à votre chien.
Lisez bien le mode d’emploi avant l’utilisation : même si la sécurité d’emploi est généralement importante, la dose est à adapter au poids du chiot.
Il est conseillé d'alterner les marques de vermifuge pour varier les principes actifs et éviter un phénomène d'accoutumance de la part des vers à traiter.
Quelque soit la forme prescrite, les vermifuges sont la plupart du temps appétants pour le chien qui prendra volontiers son traitement.Transmission à l’homme
Si votre chien n’est pas vermifugé, il peut transmettre des vers plats ou ronds.
Tous ne sont pas gênants pour l’homme, mais certains peuvent provoquer des maladies parfois très graves (appelées zoonoses), même si cela reste heureusement peu fréquent.
Vers ronds : Possible par les ascaris ( enfants jouant dans les bacs à sable)
Symptômes : fièvres, fatigue, troubles de la croissance
Symptômes plus rares : larves migrantes qui s’enkystes dans l’oeil voire le cerveau.Vers plats : Le ténia peut provoquer des zoonoses. L’homme se contamine par ingestion des oeufs rejetés par le chien dans l’environnement , ce qui entraîne la maladie du kyste hydatique (enkystement des larves au sein de vésicules, le plus souvent dans le foie ou les poumons)
Vous pouvez-vous vermifugez une fois par an en même temps que votre animal. Demandez conseil à votre médecin
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Système immunitaire : chats et chiens au secours des nourrissons ?
- Par Isabelle Mourier
- Le 23/11/2012
- Dans Santé & pratique
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Système immunitaire : chats et chiens au secours des nourrissons ?
Publiant leur étude dans la revue américaine Pediatrics, des chercheurs finlandais suggèrent une corrélation entre la présence d’un chien ou d’un chat au domicile familial et une meilleure résistance des bébés aux affections respiratoires et de l’oreille.
Succédant à plusieurs études du même type et aux résultats d’ailleurs contradictoires, menées sur des enfants plus âgés, celle menée récemment par les chercheurs de l'Hôpital universitaire de Kuopio (Finlande), portant sur des bébés de moins d’un an, semble montrer que les nourrissons vivant en contact avec un chat ou – surtout – un chien, sont moins sujets aux maladies de l’oreille et aux affections respiratoires.
Les scientifiques ont épluché les données consignées quotidiennement par les parents de 397 enfants finlandais durant le début de la vie de ces bébés (de la 9e à la 52e semaine), concernant l’état de santé de ces derniers. Il en ressort que les nourrissons en contact avec un animal familier à fourrure ont 30 % de moins de symptômes tels que toux, sifflements, rhinite ou fièvre, que les autres, et environ 50 % de moins d’infections de l'oreille.
Le phénomène est le plus évident dans les familles où un chien côtoie l’enfant jusqu’à 6 heures par jour. "Nous présentons les premières preuves que la possession d'un chien peut être protectrice contre les infections de l'appareil respiratoire pendant la première année de vie. Nous faisons l'hypothèse que les contacts animaux pourraient aider à faire mûrir le système immunitaire", concluent les auteurs.
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L'obésité du chien
- Par Isabelle Mourier
- Le 24/10/2012
- Dans Alimentation
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L'obésité du chienL’obésité est aujourd’hui considérée comme une pathologie. En effet, elle peut entrainer des conséquences graves pour nos chiens : diminution de la longévité, maladies ostéo-articulaires, intolérance à l’effort, troubles cardio-respiratoires.
En connaissant les premiers signes de l'obésité, vous pourrez stopper cette pathologie rapidement et la perte de poids nécessaire sera moins importante. Le régime sera de ce fait moins difficile pour votre chien et moins contraignant pour vous.
Comment savoir si votre chien est en sur-poids ?
Il n’existe malheureusement pas de calcul permettant de déterminer l’Indice de Masse Corporelle (IMC) chez le chien comme on le fait chez l’Homme.
Nous vous conseillons donc d’observer la silhouette de votre chien : si les côtes et la colonne vertébrale sont difficilement palpables, que la « taille » (creux de flanc) du chien n’est plus visible, on considère que le chien est en excès de poids. Si une distension abdominale évidente est présente, alors le chien est obèse.
Vous pouvez également noter l’essoufflement et l’intolérance lors d’efforts que le chien effectuait sans soucis auparavant.
Votre vétérinaire peut aussi vous alerter lors d’une consultation de contrôle ou lors d’un vaccin. Les vétérinaires possèdent généralement une balance à disposition dans la salle d’attente et ce service est gratuit. N’hésitez pas à peser régulièrement votre animal et à demander conseil à votre vétérinaire.
Que faire si votre chien est obèse ?
Il est souvent difficile de faire perdre du poids à un chien, celui-ci arrive souvent à faire « craquer » ses propriétaires. C’est surtout ce qu’il ne faut pas faire !
Il est tout d’abord important de définir les besoins énergétiques et le poids idéal du chien. Le traitement diététique peut alors être mis en place. Les vétérinaires vous conseillent alors de donner uniquement des croquettes, les rations sont ainsi plus faciles à déterminer, et aucune friandise ou reste de table à côté.
Plutôt que de restreindre la quantité de croquettes journalière donnée au chien, ce qui l’affamerait, nous conseillons de modifier l’alimentation. En effet, il existe des croquettes hypo-énergétiques, « light », dont la concentration en énergie et en lipides est diminuée, mais qui permet de couvrir tous les besoins nutritionnels du chien. Les fibres sont souvent augmentées apportant ainsi un effet de satiété.
Afin que le chien ne soit pas affamé et, par conséquent, ne réclame pas de la nourriture, il est indispensable de diminuer la ration par paliers, très progressivement.
Les quantités à administrer dépendent du poids à atteindre (et non du poids actuel) et du type d'aliment : vous trouverez un tableau de rationnement sur le paquet de croquettes que vous choisirez.
En parallèle de cette nouvelle alimentation, un traitement hygiénique doit être suivi. Il consiste en la pratique d’exercices physiques. Les dépenses en énergie sont ainsi augmentées, tout en limitant les pertes musculaires.
Il ne faut pas se décourager, la perte de poids peut être parfois longue mais les résultats sont souvent impressionnants si les propriétaires sont motivés et suivent strictement le régime.
Et après le régime ?
Le suivi après le régime est impératif. Il est nécessaire soit de garder les mêmes croquettes mais d’augmenter très progressivement et légèrement les quantités journalières, soit de choisir un aliment un peu plus énergétique tout en conservant la même quantité. Le suivi du poids doit être effectué tous les mois.
Que faire pour éviter que votre chien ne prenne trop de poids ?
Pour éviter qu’un chien ne soit en sur-poids après un régime ou même sans régime, il lui faut tout d’abord lui fournir une alimentation stable et adaptée que ce soit en qualité (selon son âge, sa taille, son activité) mais aussi en quantité (selon son poids et l’apport énergétique de l’aliment). Il ne faut jamais accepter qu’un chien quémande. Aucune friandise, ni reste de table ne doivent être donnés.
Ensuite, il est indispensable de surveiller le poids du chien, tous les mois s’il a tendance à grossir.
N’hésitez pas à rendre visite régulièrement à votre vétérinaire pour une pesée mensuelle !
Si votre chien ne perd pas de poids malgré un régime strict ?
Nous vous conseillons alors de consulter votre vétérinaire. En effet, certaines pathologies peuvent limiter la perte de poids.
Votre vétérinaire pourra réaliser les examens complémentaires appropriés et éventuellement vous prescrire un aliment médicalisé encore plus allégé qu'un aliment light. De plus, il existe maintenant un traitement uniquement sous prescription vétérinaire qui est le premier traitement du sur-poids et de l’obésité du chien.
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La démodécie, maladie parasitaire
- Par Isabelle Mourier
- Le 15/10/2012
- Dans Santé & pratique
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La Démodécie est une maladie parasitaire, qui résulte de la présence du Démodex, acarien de forme allongée, qui se loge dans les follicules pileux de l'animal, et parfois dans les glandes sudoripares et sébacées. Il ne peut être observé à l'oeil nu, un microscope est indispensable. Cette maladie touche essentiellement les jeunes chiots qui sont infectés par l'intermédiaire de la mère au moment des tétées ou du nettoyage maternel. En effet, les chiots ne sont pas atteints au moment de la naissance, même si la mère est porteuse du Démodex. Les vieux chiens peuvent aussi être atteint par le Demodex, qui devient plus actif et profite des déficiences immunitaires.
Le Démodex provoque des lésions cutanées, ( les pattes, la face, autour des yeux, entre les doigts ), espaces inter-digital qui peuvent être localisées ou très étendues et de la séborrhée. La maladie apparaît chez le chiot entre trois mois et un an. Il n'y a pas démengeaison au début, elle intervient quand il y a surinfection.Les races couramment touchées sont les Boxers, Shar-Peï, Beagle, Westie, Scottish terrier, Chow-Chow, Braque de Weimar, Bouledogue...
Dans le cas de lésions localisées, le traitement est possible et donne de bons résultats. Dans les cas plus graves, les lésions sont généralisées, l'animal maigrit, la séborrhée augmente, dégageant une forte odeur désagréable. Il s'agit d'une surinfection bactérienne de la peau, avec inflammation cutanée importante, que l'on appelle Pyodémodécie.Cette situation, si elle n'est pas enrayée immédiatement, conduit irrémédiablement l'animal à la mort.Il existe plusieurs formes de démodécie :
- La démodécie sèche : Celle-ci se divise elle-même en une forme localisée (lésions sur les membres, au niveau des espaces inter-digités notamment, et sur la face, principalement autour des yeux) et une forme disséminée (dépilations diffuses, séborrhée, forte odeur cutanée). En général, on n'observe pas de démangeaisons.
- La démodécie suppurée ou pyodémodécie : Cette forme grave survient lorsque la démodécie sèche se complique d'une infection cutanée bactérienne très importante. On note alors la présence d'une pyodermite profonde, ayant pour origine principale une infection par des staphylocoques.
La peau devient suintante et se couvre de croûtes. On observe aussi des démangeaisons importantes et une hyperkératose. Il arrive que la maladie soit tellement grave qu'elle se répercute sur l'état général de l'animal. Le chien devient alors abattu, amaigri et déshydraté. Parfois même, cela peut aller jusqu'au décès de l'animal.
Le diagnostic de la démodécie
Celui-ci est assez simple. Il repose, en effet, sur la réalisation de raclages cutanés au niveau des lésions (on prélève un peu de peau en raclant celle-ci jusqu'aux follicules pileux, avec une lame de scalpel par exemple) et sur l'observation au microscope du parasite. Le parasite est aussi visible sur des biopsies cutanées.Le traitement :
Le traitement peut être réalisé de diverses façons.
Pour se débarrasser complètement du parasite, il faut soit donner des comprimés actifs contre le Demodex, soit réaliser des bains acaricides détruisant le Demodex (avec une lotion à diluer dans de l'eau). Les bains doivent être donnés une fois tous les quinze jours jusqu'à la guérison. Il est recommandé de porter des gants lors des applications.
Sachez qu'il existe des spots-ons (pipettes), bien plus faciles à administrer, qui ont désormais une autorisation de mise sur le marché pour traiter la démodécie.
Enfin, un traitement par voie orale sous forme de comprimés existent désormais. Il s'agit toutefois d'un traitement coûteux, et plus encore s'il s'agit d'un animal de grand gabarit.
Quel que soit le type de traitement effectué, la durée de celui-ci est toujours très longue. En effet, il faut compter entre 2 et 4 mois en moyenne pour obtenir une guérison complète.
Un contrôle régulier devra être réalisé en effectuant des raclages cutanés. Le traitement pourra être arrêté si on n'observe plus de parasites sur deux raclages réalisés à un mois d'intervalle. De plus, des contrôles réguliers devront être effectués dans les mois qui suivent l'arrêt du traitement afin de vérifier que la guérison est bien complète.Les récidives sont peu fréquentes (10% des cas). Il faut alors traiter à nouveau. Les chiennes en chaleurs ou gestantes peuvent présenter une récidive. Il convient de toutes façons de les retirer de la reproduction pour éviter qu'elles ne transmettent le parasite aux chiots.
En cas de forte infection cutanée lors de pyodémodécie, il faut réaliser une antibiothérapie par voie générale (si possible après avoir effectué un antibiogramme : recherche des bactéries et des antibiotiques auxquels elles sont sensibles).
Dans tous les cas, suivez bien la prescription de votre vétérinaire traitant, et respectez les rendez-vous de contrôle qu'il vous fixera, pour venir à bout de cette maladie parasitaire cutanée.
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Au printemps, chiens et chats souffrent d’allergies comme les hommes
- Par Isabelle Mourier
- Le 11/05/2012
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Au printemps, chiens et chats souffrent d’allergies comme les hommes
Démangeaisons, éternuements: au printemps, les chiens et les chats souffrent d’allergies saisonnières, comme les hommes, selon une enquête internationale baptisée Pet Allergy Worldwide Survey (PAWS, pattes en anglais) et commandée par le groupe pharmaceutique Novartis.
Près de la moitié (618) des 1.250 personnes sondées, possédant un chat ou un chien, ont indiqué que leurs bêtes souffraient d’une allergie diagnostiquée.
Les animaux de compagnie peuvent être affectés par les mêmes allergènes saisonniers, comme le pollen, souligne Stephen Shaw, spécialiste en dermatologie vétérinaire.
Selon l’enquête, la dermatite allergique est l’une des dix principales affections pour lesquelles les propriétaires d’animaux de compagnie consultent un vétérinaire. Elle résulte d’une hypersensibilité aux allergènes environnementaux, tels que les acariens des maisons et de la poussière, le pollen et les spores de moisissures.
La dermatite atopique, qui peut provoquer des démangeaisons récurrentes -grattage, mordillement, léchage-, est une des allergies cutanées les plus courantes chez les chiens (entre 10 et 15% de la gent canine).
“Il est essentiel que les propriétaires d’animaux de compagnie sachent reconnaître les signes les plus courants d’allergie chez leurs compagnons, à savoir le grattage plus fréquent, le léchage excessif de la même zone, la perte de poils et les éruptions cutanées”, a souligné Stephen Shaw.
Or, d’après l’enquête, 44% des propriétaires ignorent que leurs compagnons à quatre pattes sont eux aussi susceptibles de souffrir d’allergies.
Cette enquête a été réalisée en ligne du 15 au 22 février auprès de 1.250 propriétaires de chiens et chats sélectionnés en France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis. -
Chenilles processionnaires: un danger pour le chien
- Par Isabelle Mourier
- Le 30/03/2012
- Dans Santé & pratique
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La chenille processionnaire du pin est une larve de papillon de nuit que l’on trouve principalement dans le sud. Les conifères sont leurs arbres de prédilection.
Les chenilles processionnaires sont les plus redoutables lorsqu’elles descendent de leur nid en mars-avril (parfois plus tôt lorsqu’il fait plus doux). Elles marchent alors les unes derrières les autres et sont reliées entre elles par un fil de soie.Les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous même (tonte de la pelouse, en essayant de détruire une procession...) peuvent provoquer une irritation chez les personnes et les animaux. La survenue d'effets sanitaires n'implique donc pas nécessairement un contact direct avec les insectes. L’appareil urticant de la chenille processionnaire se met en place au cours du développement larvaire. A partir du troisième stade larvaire (L3), des poils microscopiques urticants apparaissent progressivement sur la partie dorsale des segments abdominaux. Au dernier stade larvaire, ces plages, dites « miroirs », sont entièrement garnies de poils urticants.
Ces poils, très légers et fragiles, se détachent très facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée et
peuvent être emportés par le vent. Lorsque le poil se brise, dès le premier contact, la substance urticante et allergisante qu'il contient, la « thaumétopoéïne », se libère provoquant des démangeaisons très vives. Ces irritations se caractérisent par des érythèmes ou des éruptions prurigineux accompagnés parfois d’atteintes oculaires ou pulmonaires voire des réactions allergiques plus graves telles que les oedèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiques.
Les poils sont très présents dans les nids définitifs puisque deux mues y sont effectuées et peuvent rester urticants pendant plusieurs années s’ils sont préservés de l’humidité.Risques pour les animaux
Pour les animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restant de nids avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers symptômes.
Les chiens (surtout les chiots) et les chats curieux sont en danger lorsqu’ils s’en approchent pour les renifler et, pire, pour les avaler. Les conséquences peuvent alors être désastreuses.
Le principal danger est dû aux poils urticants dont ces chenilles sont recouvertes, chaque poil étant relié à une glande à venin.Dans un premier temps, ils couinent car ils ont mal, se mettent à baver, la langue gonfle et présente des tuméfactions avec un durcissement assez inquiétant, vomit parfois et l'animal peut avoir des difficultés à respirer.
Sans soins, la langue peut virer au sombre voire violet, et une nécrose peut occasionnellement se produire. Une partie de la langue peut tomber.
Une action rapide du vétérinaire est vitale
Malheureusement il n'existe aucun moyen préventif... Ni vaccin, ni répulsif, etc.
Quand vous partez en promenade à prendre et les 1 er geste d'urgences
- prendre des gants car si vous devez retirer une chenille de votre chien c'est urticant. Surtout, ne pas essayer de frotter les parties atteintes, afin de ne pas contaminer d'autres endroits,
- prendre une bouteille d'eau pour bien rincer et surtout ne pas faire boire le chien
- prendre des granules apis mellifica 9 CH + Ledum Palustre 9 CH + Cantharis 9 CH + Bombyx Processionnare 5 CH => 3 à 5 granules de chaque tube à renouveller toutes les 15 minutes la première heure, à espacer ensuite et amenez rapidement le chien chez le vétérinaire qui limitera au maximum l'effet nécrosant et la douleur de l'animal.
Il s’agit d’une urgence vétérinaire. Une mise sous perfusion peut être nécessaire et parfois aussi le recours à de la chirurgie. Il peut proposer un traitement à base d’anti-inflammatoires,antibiotiques et de pansements gastriques. On peut rincer la plaie avec beaucoup d’eau, cela est même conseillé, mais il faut ne pas attendre pour aller aux urgences.Si l’on ne se rend pas compte rapidement que le chien ou le chat est atteint, la nécrose peut provoquer la perte de toute ou partie de la langue. C’est en cela que tout diagnostic reste réservé.Comment les repérerVous verrez les cocons dans les pins. Au stade larvaire, elles forment un nid volumineux d'hiver définitif, construit côté sud pour profiter des rayons du soleil. Elle en sortent la nuit pour s'alimenter, se déplaçant en « procession » suivant un fil de soie qui leur permet de rentrer au nid. La cohésion de la file en déplacement est assurée par le contact de la tête d'une chenille avec les poils de l'abdomen de celle qui la précède. Grâce aux rayonnements solaires, la température à l'intérieur du nid peut être supérieure de plusieurs degrés à la température ambiante.Pour en savoir plus sur la chenille processionnaire voir le site ci-dessous