esprit
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Bull Terrier
- Par Isabelle Mourier
- Le 10/03/2013
- Dans Race
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Caractéristiques
Variétés : taille standard - miniature - staffordshire bull terrier
Le Bull Terrier est un chien que l’on ne peut pas confondre avec un autre à cause de la constitution particulière « en oeuf » de sa tête. Le profil, dit « nez romain », est unique au monde. Le corps est celui d’un « gladiateur » : solide, compact, c’est une véritable boule de muscles. Les yeux sont petits, triangulaires, enfoncés, obliques, beaucoup plus rapprochés des oreilles que de la truffe ; très foncés, ils doivent sembler presque noirs. Les oreilles sont également petites, naturellement dressées, rapprochées. Les membres sont parfaitement d’aplomb. Le thorax est très large, avec des côtes bien cintrées. Sa queue est courte et portée horizontalement. Il doit être situé à une hauteur supérieure à la moitié de la hauteur au garrot afin que le chien soit près du sol, sans avoir l’air court sur pattes. Bien qu’obstiné, cet animal vif, intelligent et résolu sera d’une agréable compagnie. Précisons qu’il existe aussi des bull-terriers miniatures dont la taille n’excède pas 35,5cm.
Poil : court.
Couleur : blanc pur ou avec des taches noires ou bringées sur la tête, sur les oreilles ou sur les deux ; fauve ; bringé ; tricolore. Le bleu et le foie ne sont pas admis.
Taille : 35 à 50 cm
Poids : 20 à 40 kgENGLISH BULL TERRIER
GROUPE 3
Télécharger le standard N°11 au format .pdfOrigines et histoire
Le Bull Terrier fut créé en Angleterre, au xviiie siècle, par le croisement entre le Bulldog-Anglais et le white english terrier, un chien de chasse de type lévrier, aujourd'hui disparu, s'apparentant au greyhound. La robe blanche a été pendant longtemps la seule acceptée par le standard et elle est encore aujourd’hui très répandue. Cela est dû à l’introduction de sang de Dalmatien effectuée par James Hink, qui peut être considéré comme le « père » de la race telle que nous la connaissons actuellement. Son travail a été poursuivi par ses enfants Fred et James et son petit-fils Carleton, fils de James Jr., qui a débuté dans l’élevage en 1920 avec l’affixe « Brum », le plus célèbre du monde. C’est lui qui a produit pour la première fois le « nez romain » sur son champion Lord Gladiator, qui a ensuite été transmis à toute sa descendance.
Il commença sa carrière comme chien de combat. En effet, il a durant un temps combattu des animaux sauvages ou domestiques, ours,taureaux ou équidés. En 1835, suite au développement du nombre de ces combats, le Parlement britannique a interdit les combats entre animaux, ce qui a marqué le déclin de cette race. Cependant, des rencontres clandestines existaient toujours, n'opposant plus que des chiens entre eux, mais le bull terrier actuel n'est plus utilisé depuis longtemps pour les combats car la sélection de cette race n'est plus faite dans ce sens depuis la fin du 18e siecle. Le Bull Terrier aurait même pu disparaître après la Première Guerre mondiale, suite à toute une série de péripéties (animaux atteints de surdité, interdiction de la coupe des oreilles en 1895, dépigmentation de certains sujets...).
Si la race est connue dès le début du XIXe siècle, le standard n'autorisera les sujets colorés qu'en 1920 pour apporter du sang neuf aux chiens blancs dont beaucoup naissaient sourds. Le Bull Terrier n'a été reconnu qu’en 1835 en Angleterre, et en 1943 en France.
Caractère et éducation
Le bull-terrier actuel ne présente plus, heureusement, les caractéristiques pour lesquelles il a été créé. Des dizaines d'années de sélection rigoureuse l'ont rendu plus apte à la vie domestique et en ont fait un admirable chien de compagnie.
Le bull-terrier est un chien très sociable, il voue une admiration sans borne à son maître, aux membres de la famille. Cet attachement s'applique aux humains en général, ce qui en fait un bien piètre gardien.
Dynamique et joueur, il a besoin de vraies promenades et de séances de jeu pour s'épanouir. La solitude, l'ennui et l'inactivité lui sont difficilement supportables et le rendent destructeur.
De ces ancêtres terriers, il a gardé ce caractère têtu tellement représentatif de la race. Obstiné, enjoué, affectueux et un brin facétieux, voici en résumé le bull-terrier.
Certains le disent dominant, d'autres diront qu'il ne cède pas facilement: il a assurément un caractère entier. La cohabitation entre mâles est donc à éviter fortement. Il accepte volontiers la compagnie d'autres animaux pour peu qu'il y ait été sociabilisé précocement.
Comme tout terrier, le bull-terrier s'éduque: des règles claires et strictes doivent être établies dès l'arrivée à la maison. Il saura vous mettre à l'épreuve avec ses clowneries, vous devrez ruser et ne pas céder pour lui apprendre un ordre ou vous faire obéir.
En raison de l'attachement à sa famille, il est essentiel de lui apprendre la solitude et le détachement pour qu'il puisse vous attendre sereinement quand vous vous absenterez et éviter les dégats du à l'anxiété de séparation. Son caractère est équilibré, à condition que son propriétaire ne stimule pas son agressivité.Santé
- La surdité, qui peut être bilatérale ou unilatérale, est un défaut héréditaire, c'est une tare qui se transmet génétiquement, c'est pourquoi les parents et les chiots doivent subir un test de dépistage appelé PEA (Potentiels Evoqué Auditifs )
- Les problèmes articulaires avec la dysplasie de la hanche et la luxation de la rotule (assez courante mais facilement détectable par simple palpation).
- Les problèmes de peau sont encore assez courants surtout chez les chiens blancs. Ils peuvent aller de l’allergie (de causes diverses et variées) à lapyodermite, démodécie ou encore la Dermatite atopique.
- Les problèmes cardiaques lui viennent de son ancêtre le Bull Dog. Les trois pathologies les plus courantes sont : le souffle au cœur, la dysplasie de la valve mitrale et la sténose sous aortique. Ces problèmes peuvent être détectés par écho doppler.
- Les problèmes rénaux, bien qu'encore mal connus, sont souvent très graves, comme par exemple la néphropathie familiale. Souvent, cela écourte considérablement l’espérance de vie du chien. Une échographie rénale peut déceler ces problèmes.
- Les Bull Terrier miniatures souffrent en plus d'une maladie autosomale récessive : la luxation du cristallin. C'est une maladie héréditaire qui touche les yeux: un chien atteint sera aveugle avant l'âge de ses 9 ans. Un test ADN est disponible depuis septembre 2009 et le résultat est valable à vie.
Espérance de vie moyenne : environ 13 ans
Conditions de vie
Il aime les sorties avec son maître plutôt que d'être délaissé dans un jardin si grand soit-il. Le bull peut vivre en appartement pour peu qu'on lui consacre du temps pour une grande ballade (d'une durée d'une heure) afin qu'il puisse dépenser son énergie, plus une à deux promenades plus courtes au cours de la journée.
Une activité sportive sans excès, et même natation pour certains, lui fera garder la forme. Il aime, une fois défoulé, consacrer de longs moments de repos dans un coin douillet (le canapé est son lieu de prédilection). Pour le chiot qui semble infatigable, son maître saura modérer son enthousiasme en incluant dans ses promenades citadines, écourtées mais plus fréquentes, des exercices de « bonne conduite sociale » tels que déjections dans le caniveau, interdiction de sauter sur les piétons et cyclistes, marche à la laisse sans traction, pas d'aboiements intempestifs, etc.... Il est très joueur et appréciera des séances de jeux avec son maître.Remarques
Auparavant, le Bull Terrier comme tous les Terriers de type Bull étaient très bagarreurs avec les autres chiens, mais la sélection moderne a tempéré cette caractéristique négative. Aujourd’hui, un chiot qui est bien socialisé peut devenir ami avec n’importe quel autre animal. Il demeure simplement un peu agressif envers ses congénères du même sexe… pratiquement comme tous les autres chiens de n’importe quelle race.
Le Bull Terrier et le cinéma
Cinéma: Baxter - Frankenweenie - Patton - Série: Têtes brulées
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Mon chien fugue : Pourquoi et que faire pour remédier à ce problème
- Par Isabelle Mourier
- Le 07/03/2013
- Dans Santé & pratique
- 2 commentaires
Mon chien fugue : Pourquoi et que faire pour remédier à ce problème
Le chien fugueur est conscient de sa « faute »
Nous entendons souvent ceci : « Vous comprenez, il a un hectare pour lui tout seul, il n'est quand même pas à plaindre ! » Non c'est sûr qu'il n'est pas à plaindre mais cela ne l'empêche pas de s'ennuyer dans son hectare !
Paradoxalement, souvent les gens ayant des chiens en appartement s'en occupent plus, car ils sont obligés (normalement !) de le sortir plusieurs fois par jour. Alors que les propriétaires terriens oublient parfois le « truc » qui flâne tout seul dans le jardin. Comme si le fait de disposer d'un espace assez grand évitait l'ennui ! Essayez, vous, de rester tout seul des jours entiers dans une chouette propriété, sans piscine, sans Internet, sans téléviseur, sans téléphone et surtout... sans amis ! Et on verra si vous ne mourrez pas d'ennui.
N'oubliez, vous êtes responsable juridiquement de votre chien.
Pourquoi mon chien fugue ?
La sexualité : Eh bien oui, il y a des chiens qui passent leur vie à fuguer pour aller au-devant de conquêtes féminines ! Pour certains cela vire à l'obsession ! Ce phénomène touche aussi
bien les chiens de race que les bâtards et les corniauds. Ils sont alors capables de faire 20 kilomètres et de disparaître plusieurs jours pour les beaux yeux de la belle que l'instinct ou l'odorat leur a fait découvrir... Et ils reviennent souvent avec de jolies cicatrices des combats qu'il leur a fallu mener pour décrocher les faveurs de l'intéressée.Notez qu’un chien peut sentir une femelle à plus d’un kilomètre.
Attacher le chien en période de rut n’est pas la solution au problème, bien au contraire.
La peur : certains chiens ont peur des pétards, des feux d’artifices, des orages ou autres bruits effrayants… Voilà autant de situations effrayantes qui peuvent provoquer la fuite du chien ou autres évènement perturbants : se faire courser par d’autres chiens, se retrouver seul, etc.
Un chien plus sensible que d’autres peut être amené à avoir des réactions qui paraissent plus « disproportionnées » (peur panique) et l’amener à fuir la situation stressante dans laquelle il se trouve.
Le milieu familial : lorsque le chien n’est plus à l’aise dans sa meute (chez vous), il peut décider d’aller ailleurs, un sentiment de sécurité ou d’intérêt qu’il ne ressent plus chez vous. La cause : peut-être un déménagement, l’arrivée d’un enfant, d’un nouvel animal… ça peut conduire à des perturbations, à un stress pour de celui-ci.
La race : il existe des races de chien qui sont par nature plus fugueuses que d’autres, comme les chiens nordiques avec les Husky. Certains chiens en fonction de leur personnalité sont plus disposés que d’autres à explorer. Les chiens de chasse notamment puisqu’ils ont été sélectionnés spécialement pour ça. Les propriétaires de Beagles et de Labradors en savent quelque chose... En prime ce sont en général des chiens qui ont besoin de courir et de se dépenser quand ils sont jeunes (voire jusqu'à un âge avancé). Ne vous étonnez pas de les voir quitter le domicile dès que l'occasion se présente. Les Montagnes des Pyrénées (les célèbres « patous ») conçus pour gérer toute la journée des troupeaux en parfaite autonomie seront aussi tentés de prendre la poudre d’escampette.
Pour combattre l’ennui : Un chien peu stimulé cherchera et trouvera vite de lui-même comment s’occuper. Dans son milieu naturel, le chien parcourt plusieurs dizaines de kilomètres par jour, explore, chasse, entretient des relations avec ses paires … De ce fait toute source extérieure de jeux peut devenir très motivante pour votre compagnon.
La recherche de nourriture : A une autre époque, c’était le seul moyen pour les chiens de pouvoir se nourrir. Désormais à part les chiens abandonnés ou bien les « gourmands », rares sont ceux qui font encore les poubelles ou chassent pour se nourrir. (Si des voisins nourrissent le chien fugueur, leur demander de ne plus le faire en leur expliquant pourquoi : désagréments des fugues, risques d'accidents, etc.).
Que faire avec un chien qui fugue ?
Si la fugue du chien est d’origine sexuelle : le plus simple est la castration. Si vous souhaitez avoir un mâle reproducteur, vous pouvez lui administrer des produits hormonaux qui calmeront ses ardeurs. La castration sera efficace à 100 % chez les chiens qui fuguent exclusivement pour aller rejoindre des chiennes en chaleurs. Notons qu'il existe maintenant des implants de desloréline, véritable castration chimique, sans effet secondaire, et avec une durée d'action de six mois à près de deux ans, selon le poids du chien et le dosage de l'implant : ceci permet d'évaluer l'efficacité de la castration chez un chien fugueur, sans pour autant pratiquer une intervention irréversible. On ne sera plus, néanmoins, à 100 % d'efficacité, loin de là, mais il faut bien être conscient qu'elle ne résout pas tous les cas de figure, et que, selon les raisons qui les poussaient à partir, certains chiens castrés continueront à fuguer.
Ne l’enfermez pas, il ne comprendrait pas et ressentirait un sentiment d’injustice. Il ne faut pas oublier les exercices d’éducation comme le rappel, au pied, pas bouger avec des sources de motivations. Par exemple, quand il est en train de jouer avec un autre chien ou de jouer à la balle.
Dans le cas d’un chien peureux : il est nécessaire de traiter le problème à la source : par exemple, s’il a peur d’un bruit, il faut l’habituer petit à petit au bruit en l’enregistrant et le mettant de plus en plus fort très progressivement quand il est en train de jouer par exemple.
Dans le cas d’un changement familial : il faudra s’attacher à rendre au chien sa place dans la famille en veillant à ce qu’il garde son statut de dominé. Il faut lui accorder plus d’attention. Vous devez renforcer vos liens avec votre compagnon : des balades, des caresses, des marques d’affection, des jeux, des exercices d’éducation. Le faite de passer du temps pour reprendre l’éducation va être un moment privilégié avec lui. Il est élémentaire que votre chien est le rappel et les bases d’éducation avec les sources de motivations comme un autre chien ou en jouant avec une balle. Il faudra toujours être patient, calme et assurer, ne jamais s’énerver. Quand vous sortez de chez vous avec votre chien, le faire toujours sortir après vous. Vous pouvez le assoir lui dire « attends ou pas bouger » et lui donner l’ordre de passer. Vous pouvez lui faire faire cet exercice plusieurs fois d’affiler en lui disant rentre puis attends et sort. Quand vous finissez cet exercice lui faire faire une bonne balade. De ce fait il finira par comprendre qu’il doit sortir que sur ordre. Et idem pour rentrer chez soi.
Surtout, lorsque vous récupérez votre chien ou s’il revient, félicitez-le, le gronder serait contre-productif. Confortez sa motivation à rester en famille, donnez-lui une place qui lui est propre. Vous réduirez ses velléités de fugue, souvent risquées pour lui et angoissantes pour vous-même.
Quand la fugue est une histoire de race : L’éducation de votre compagnon sera la meilleure réponse. Les bases de l’éducation sont notamment très importantes et capitales comme la marche en laisse sans tirer il va de soi ! Le stop, non, au pied, le rappel, pas bouger, etc. Votre chien doit connaitre et vous écouter non pas seulement quand vous êtes seul avec lui mais quand il a une source de motivation telle qu’un portail ouvert, quand il joue à la balle avec vous, ou s’il s’amuse avec un autre chien, etc. …. Regardez la série d’exercice dans le paragraphe ci-dessus.
La clôture : La première chose à faire est de bien clôturer le terrain et de fermer le portail : il n'y a aucune raison pour que l'idée que le chien se fait de son territoire corresponde exactement aux limites de la propriété ! si le terrain est ouvert, il partira tout naturellement se promener, et il sera très difficile de lui faire comprendre qu'il a le droit d'aller jusqu'au portail, et pas de l'autre côté si celui-ci reste ouvert.
Certains chiens peuvent sauter très haut, notamment lorsqu'ils sentent une chienne en chaleur. La clôture devra donc être pensée en conséquence.
La clôture anti fugue : Lorsque vous avez affaire à un dur à cuire qui met sa vie en danger par des fugues régulières, la clôture anti fugue pour chien s’avère être la solution efficace. Vous délimitez votre terrain avec une clôture invisible, et mettez un collier transmetteur à votre chien. Lorsque celui-ci franchit la limite, une stimulation électrostatique désagréable mais non dangereuse, l’empêche d’aller plus loin.
Cette clôture anti fugue existe également avec un collier transmetteur en version spray diffusant un signal sonore puis une vaporisation (indolores), l’empêchant d’aller plus loin.
Progressivement, votre chien comprendra parfaitement quelles sont les limites physiques de son territoire et abandonnera l’idée de fuguer.
Toutefois, un chien peut très bien accepter le choc électrique dans l'enthousiasme de la fugue, et donc partir se promener quand même, mais être rebuté par ce même choc électrique lorsqu'il essaye de rentrer, plus tranquillement, après sa "promenade" : l'animal restera donc dehors, et l'effet obtenu sera contraire à celui recherché.
Attention, au chien sensible au craintif, vieux ou avec une santé fragile, demandez avant à votre vétérinaire s’il n’y a pas de contre-indication.
Bien lire la notice avant de faire marcher le dispositif avec le collier
Pour commencer, un premier point élémentaire mais avec lequel tout le monde commet l'erreur : ne hurlez pas sur votre chien à son retour. Cela ne sert à rien, au contraire. Le chien n'associe pas sa fugue avec la punition différée, c'est le retour à la maison qui devient alors synonyme de remontrances. Alors, même s'il revient à la maison cinq heures après son départ et que vous avez alerté la police municipale, la fourrière, la SPA et tous les vétérinaires de votre région, faites-lui la fête ! Pour gronder votre animal, il faut toujours le surprendre sur le fait : donc au moment du départ et au moment précis où il passe le portail, afin qu'il comprenne bien que « la fugue c'est mal ! ». Puis, face à un animal qui a cette manie, rusez ! S'il se sauve dans la journée quand vous êtes au travail, commencez par lui donner à manger le matin au lieu du soir. Cette astuce est bien connue des agents de gardiennage travaillant souvent la nuit qui ont besoin d'un chien vif et éveillé pour patrouiller. En effet après un bon repas, le chien fait comme nous : il digère ! Et pour ce faire, en général il dort. Comme un estomac canin met 12 heures à digérer un repas... il sera forcément moins motivé pour fuguer avec l'estomac plein Bien sûr, s'il mange le soir, changez progressivement ses horaires, en coupant sa ration en deux doses, une le matin, une le soir. Allégez doucement l'une et augmentez progressivement l'autre, jusqu'à aboutir à un repas par jour, le matin, le tout étalé sur une période d'une semaine. Attention aussi aux races nerveuses et susceptibles d’avoir un retournement d'estomac, là mieux vaut respecter les consignes de votre vétérinaire.
Si votre chien fugue au cours de vos promenades, changez régulièrement vos trajets ainsi que l'heure de balade. Cela évitera qu'il se croie chez lui partout et qu'il explore sans aucune crainte son territoire
Système D
Si votre chien fugue pour faire un tour tranquille. Prenez deux bons copains qui n'ont pas peur des chiens, et que votre compagnon ne connaît pas. Armez-les d'un gros bâton, de casseroles, ou de n'importe quoi d'autre dont votre chien peut avoir peur. Cachez-les chacun dans la rue, un à droite, un à gauche, de façon à ne pas laisser d'issues de secours à votre fugueur ! Ensuite, arrangez-vous mine de rien pour provoquer la situation où votre chien se sauve, en laissant le portail entrouvert. Votre petit futé va vite découvrir l'aubaine. Au moment où il met les pattes dehors, vos amis vont lui foncer dessus en hurlant et en faisant tournoyer leur bâton, pour lui coller une peur magistrale. Qu'est-ce qu'il va faire ? Retourner en courant chez lui. Là vous l'attendez et immédiatement, vous le rassurez chaleureusement en lui faisant un gros câlin. Puis, mettez lui la laisse et vos amis ayant disparu, vous l'emmenez faire une bonne balade ! Si vous lui faites le coup plusieurs fois d'affilée, il va vite associer : la rue tout seul = danger, avec mon maître = sécurité. Vous aurez besoin de plusieurs copains, pour que votre chien ne les reconnaisse pas et ne réduise pas la situation dangereuse à deux individus précis. Vous avez aussi intérêt à prévenir les voisins pour qu'ils ne s'étonnent pas et n'appellent pas la SPA ! Si votre chien fugue seulement quand vous n'êtes pas là, partez de chez vous, demandez à vos amis de lui faire peur. Laissez alors votre chien rentrer tout seul et arrivez juste après. Faites-lui immédiatement un gros câlin et offrez-lui une bonne balade.
Votre compagnon en tirera des conclusions identiques. C'est un peu compliqué à mettre en œuvre sur le moment, mais ça produit des résultats généralement fulgurants. Et puis par rapport au risque de voir votre chien se faire écraser ou rentrer plein de cicatrices après une bagarre, quelle tranquillité à long terme ! Si l'envie le reprenait après quelques mois, n'hésitez pas à lui refaire une séance et il sera calmé de façon durable.
A partir du moment où vous avez obtenu de votre chien qu'il cesse de fuguer, veillez à ce qu'il ne s'ennuie pas sinon il risque d'être à nouveau tenté. Il fait un effort de son côté, alors faites-en un aussi, et offrez-lui fréquemment des grandes balades, de façon à ce qu'il puisse dépenser son énergie, mais pas sans vous ! Offrez-lui des os en peau à ronger quand vous partez, en bref essayez de le distraire au maximum. Et puis en vieillissant, votre compagnon devrait normalement devenir plus casanier...
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Gonzo, le chien de traîneau aveugle
- Par Isabelle Mourier
- Le 23/02/2013
- Dans Histoires vraies
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Lorsque Gonzo devient aveugle, les propriétaires du chenil Muddy Paw Sled aux Etats-Unis, refusent de le mettre à l’écart du groupe qui compte 120 chiens.
En effet, Ben Morehouse, le directeur du chenil, recueille des chiens de traîneau à la retraite, abandonnés ou victimes de maltraitance. Parmi eux, le frère Gonzo; Poncho.
Au départ, Poncho n’avait pas remarqué la cécité de Gonzo et ne le traitait pas différemment des autres. Quand l’handicap de son frère est devenu plus en plus visible, Poncho s’est mis à l’aider dans les virages ou pour déterminer la vitesse des autres chiens de l’attelage. Car oui, même aveugle, Gonzo continue de tirer des traîneaux, mais toujours placé à côté de son frère.
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Système immunitaire : chats et chiens au secours des nourrissons ?
- Par Isabelle Mourier
- Le 23/11/2012
- Dans Santé & pratique
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Système immunitaire : chats et chiens au secours des nourrissons ?
Publiant leur étude dans la revue américaine Pediatrics, des chercheurs finlandais suggèrent une corrélation entre la présence d’un chien ou d’un chat au domicile familial et une meilleure résistance des bébés aux affections respiratoires et de l’oreille.
Succédant à plusieurs études du même type et aux résultats d’ailleurs contradictoires, menées sur des enfants plus âgés, celle menée récemment par les chercheurs de l'Hôpital universitaire de Kuopio (Finlande), portant sur des bébés de moins d’un an, semble montrer que les nourrissons vivant en contact avec un chat ou – surtout – un chien, sont moins sujets aux maladies de l’oreille et aux affections respiratoires.
Les scientifiques ont épluché les données consignées quotidiennement par les parents de 397 enfants finlandais durant le début de la vie de ces bébés (de la 9e à la 52e semaine), concernant l’état de santé de ces derniers. Il en ressort que les nourrissons en contact avec un animal familier à fourrure ont 30 % de moins de symptômes tels que toux, sifflements, rhinite ou fièvre, que les autres, et environ 50 % de moins d’infections de l'oreille.
Le phénomène est le plus évident dans les familles où un chien côtoie l’enfant jusqu’à 6 heures par jour. "Nous présentons les premières preuves que la possession d'un chien peut être protectrice contre les infections de l'appareil respiratoire pendant la première année de vie. Nous faisons l'hypothèse que les contacts animaux pourraient aider à faire mûrir le système immunitaire", concluent les auteurs.
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Un podomètre pour votre chien
- Par Isabelle Mourier
- Le 15/11/2012
- Dans Santé & pratique
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On connaissait ce « gadget » pour les humains. Le podomètre permet de compter notamment les distances parcourues, le nombre de pas... Un appareil élaboré spécialement pour les chiens vient d’être présenté dans un grand salon dédié à la technologie dans la banlieue de Tokyo.
Un podomètre pour chien, est-ce vraiment utile ? La société Fujitsu, qui a présenté au Ceatec (salon technologique qui se tient dans la banlieue de Tokyo) le prototype d’un modèle dont la commercialisation doit débuter prochainement, l’assure. Il coûtera une centaine d’euros.
Avec ce podomètre, il sera donc possible d’enregistrer le nombre de pas effectué par le chien lors de chaque sortie, de suivre l’évolution de ses promenades, de rappeler au maître le cas échéant que son compagnon n’a pas assez marché dans la journée, etc.
L’appareil dont l’algorithme a spécialement été développé pour le chien (celui destiné aux humains ne peut pas calculer la marche d’un animal), est doté d’une interface en ligne, qui serait selon le constructeur d’un précieux apport pour les chiens qui demandent un suivi vétérinaire.Le « Wandant » se compose d’un capteur d’accélération qui estime les nombres de pas en marche et en course, mais aussi d’un thermomètre, d’un hygromètre, d’un micro-ordinateur et d’une petite pile. Le dispositif pèse 20 g et s’accroche sur le collier du chien.
Il compte le nombre de pas et enregistre la météo, pour que vous soyez alertés si votre amour a pu prendre froid. Le propriétaire peut visualiser les données sur les deux dernières semaines via un smartphone ou sur un site Web, avec une communication via une puce NFID FeliCa, très courante au Japon.
Le produit sera accompagné de services internet : stockage des données « dans le nuage », annuaires de prestataires, L’interface sera accessible aux professionnels de la santé animale dans le cadre d’une consultation. Il sera possible d’entrer différents paramètres : taille et poids du chien, etc. pour l'adapter à des animaux de gabarits différents. Manifestement, les toutous sont le prochaine cible des programmes de prévention santé.
Il est vrai que le budget des familles pour le bien-être de leurs compagnons à quatre pattes est imposant et que les maîtres transis d’amour sont bien capables de dépenser 100 € pour surveiller le style de vie de Médor. Cela correspond juste à un petit tour chez le toiletteur canin.
Pas de date de sortie encore annoncée en France pour l'heure. Attention, il n’est pas prévu que ce type de podomètre pour chien qui fera son entrée sur le marché au Japon cet automne, soit remboursé par l’assurance santé animale !
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Quel type d'alimentation choisir pour votre chien ?
- Par Isabelle Mourier
- Le 28/10/2012
- Dans Alimentation
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Quel type d'alimentation choisir pour votre chien ?
Vous souhaitez donner à votre chien l'alimentation la plus adaptée afin de lui assurer une bonne santé. Mais vous entendez de nombreux avis différents, et vous ne savez pas quoi choisir : alimentation préparée maison ou industrielle, sèche ou humide, de quelle qualité ?
Les différents types d'alimentation
Il existe plusieurs possibilités pour nourrir votre compagnon. Concrètement, on classe les types d'aliments en trois catégories :
- Les croquettes : l'aliment industriel sec, le plus utilisé actuellement.
- Les pâtées ou boulettes en boites : l'aliment industriel humide, également très répandu.
- La « ration ménagère » : une alimentation cuisinée tous les jours à la maison.
- Le "BARF" qui consiste à nourrir le chien de viandes et os crues, sans céréales. Déconseillé car il est ainsi très difficile de couvrir les besoins nutritionnels du chien : excès de minéraux, carences en oligo-éléments, vitamines et acides gras...
Dans le cas d'une alimentation industrielle toute prête, comme les boîtes ou croquettes, il existe plusieurs niveaux de qualité :
- Les aliments de très bonne qualité, dits « santé » ou « premium » qui seront adaptés à chaque chien en fonction de sa race, de son âge, de son niveau d'activité. Vous trouvez ces aliments chez votre vétérinaire ou bien dans les circuits spécialisés ou dans les animaleries.
- Les aliments standards, que vous trouverez en supermarché ou grande distribution.
Alimentation ménagère ou alimentation industrielle ?
Alimentation ménagère (c'est à dire faite maison)
L'alimentation ménagère est intéressante si elle est préparée de façon équilibrée voir: Les règles pour une alimentation équilibrée
. Son principal avantage est l'utilisation d'ingrédients frais. Elle doit être composée de viandes, de céréales, de légumes verts auxquels s'ajoutent de l'huile (isio 4), de la levure de bière et un complément de vitamines et de minéraux (spiruline par exemple).
Le principal inconvénient est la difficulté à préparer un repas sain et équilibré, et cela tous les jours. Cela demande des connaissances en nutrition canine et en diététique assez poussées. Il faut parfaitement connaître le détail des besoins de votre chien, qui varient selon sa race, son âge, son niveau d'activité puis peser chaque ingrédient.
L'alimentation ménagère engendre donc des contraintes importantes, tout d'abord en terme de coût car une ration équilibrée comporte des ingrédients chers (viande fraîche, légumes). Ensuite, il faut compter le temps de préparation de la ration, dont la durée de conservation est courte (2 ou 3 jours au réfrigérateur). Le chien aura tendance à trier et à ne manger que ce qu'il préfère ce qui peut accentuer un déséquilibre alimentaire.
En ce qui concerne le mélange croquettes/boîtes ou croquettes/restes de table, la composition exacte de la gamelle ne pouvant pas être définie, ce type d'alimentation est considéré comme une ration ménagère et est à coup sûr peu équilibrée !
Recommandation du vétérinaire : Attention à la ration « à l'ancienne », c'est à dire une soupe à base de riz, de morceaux de viande pour animaux (très grasse) et de restes de tables ! Ce type d'alimentation est très déséquilibré et entraîne des carences importantes, néfaste pour la santé de l'animal.
Alimentation industrielle
L'alimentation industrielle pour chien est rapide à préparer et surtout elle est toujours équilibrée. Si vous prenez un aliment « standard », votre chien recevra des nutriments (protéines, glucides et lipides) en quantité suffisante, mais sans garantie sur l'origine et la qualité de ces nutriments. Les aliments premium sont, eux, fabriqués à partir d'ingrédients de qualité supérieure ayant un niveau nutritionnel et une digestibilité plus élevés. Les aliments industriels sont élaborés par des spécialistes de la nutrition canine. Ces aliments contiennent tous les nutriments en proportions optimales, il n'est donc pas nécessaire d'y ajouter des vitamines, des minéraux ou tout autre ingrédient ou complément.
Recommandation du vétérinaire : Il est conseillé de donner à votre chien un aliment industriel sous forme de croquettes dès son plus jeune âge. L'alimentation industrielle étant complète, il ne faut pas varier les repas en ajoutant des restes de tables ou des repas fait maison. Pour lui faire plaisir de temps en temps, pensez aux friandises pour chiens (biscuits, os à ronger) qui seront données en-dehors des repas, en tant que récompense.
Le choix du niveau de qualité
Les aliments industriels existent en deux niveaux de qualité (« standard » ou « premium ») et sous deux formes, aliment sec (croquettes) ou aliment humide (boîtes).
Aliments « standard »
Ce sont les aliments disponibles en grandes surfaces. On commence maintenant à trouver des aliments pour chiots, pour chiens seniors, mais dans l'ensemble, ces aliments sont peu segmentés en fonction des besoins de chaque chien.
La différence de prix constatée entre les différentes gammes s'explique par la différence de qualité des ingrédients qui composent chaque type d'aliment. La qualité et l'origine des viandes utilisées sont bien différentes, les aliments standards sont généralement beaucoup plus gras, c'est pourquoi les chiens les trouvent parfois plus appétents. Ils sont aussi beaucoup moins digestibles, la quantité à consommer pour une même valeur nutritionnelle est plus importante avec un aliment standard qu'avec un aliment premium.
Leur principal avantage est d'être moins cher. Mais attention, car il ne faut pas comparer le prix du sac de croquettes mais le coût journalier. Car un sac de croquettes premium dure plus longtemps qu'un sac de croquettes standard dont il faut donner des quantités plus importantes au chien. La différence de qualité se constate immédiatement sur les selles de l'animal et notamment sur les chiots qui ont tendance à avoir de la diarrhée, cela est très rare avec un aliment premium.
Aliments « premium »
Ce sont les aliments de « santé » que vous trouverez en circuits spécialisés (animaleries, jardineries, vétérinaires) qui sont d'une qualité supérieure et surtout qui sont segmentés en fonction des tailles de races, des âges ou de besoins physiologiques particuliers. En fonction des besoins de votre chien, il existe un aliment qui lui est adapté. Vous pouvez trouver des aliments pour chiot, jeune chien, chien adulte avec une activité normale, une activité augmentée ou réduite, de petite, moyenne ou grande race, ainsi que pour les chiens âgés ou encore les chiens ayant tendance à l'embonpoint.
Les aliments de « santé » sont parfaitement équilibrés et de très bonne qualité. Ils sont :
- Complets : protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, oligo-éléments.
- Équilibrés : pour un chiot en pleine croissance les taux de protéines et de graisses doivent être plus élevés que pour un adulte, de même, le calcium et le phosphore nécessaires à l'édification du squelette doivent être présents, mais sans excès pour éviter les troubles de la croissance.
- Digestibles : plus un aliment est de bonne qualité, plus il est digestible, moins les quantités à ingérer seront importantes pour une même valeur nutritionnelle et moins il y a de résidus donc de selles.
Un chiot mange de grandes quantités d'aliment par rapport à son poids, avec un aliment de meilleur qualité et plus digestible, il prendra moins l'habitude de se « gaver ».
Sur les chiens adultes, on constate très vite la différence sur les selles de l'animal. Elles sont moins fréquentes, plus moulées, leur taille et leur odeur sont bien moindre avec un aliment premium.Boîtes ou croquettes, que choisir ?
Le chiot prend très rapidement des habitudes alimentaires et refuse souvent par la suite de changer le type de son alimentation. Il faut donc dès le début faire le bon choix.
Pâtée en boîte
La pâtée est très appétente, c'est une véritable friandise, le chiot la mange donc plus facilement. En revanche, elle a un certain nombre d'inconvénients.
- La pâtée est souvent trop grasse, elle est plus difficile à digérer et s'abîme rapidement à l'air, elle « tourne » notamment en été. Il faut savoir que la pâtée contient 70 à 80% d'eau, pour une même valeur nutritionnelle, le chiot doit donc en ingérer une quantité bien supérieure qu'avec des croquettes. Ce qui entraîne la mauvaise habitude de se « goinfrer », une digestion plus difficile, des flatulences et souvent des selles plus molles, plus importantes et odorantes.
- La pâtée a aussi l'inconvénient de favoriser l'apparition du tartre sur les dents. Alors que les croquettes le limitent grâce à une action naturelle et mécanique de frottement sur les dents lors de la mastication.
- Enfin, l'alimentation en boîtes revient bien plus cher qu'une alimentation sous forme de croquettes.
Croquettes
Les croquettes offrent de nombreux avantages :
- Elles sont plus hygiéniques, elles ne tournent pas et sentent moins fort
- Plus digestibles, elles limitent les risques de diarrhée, les flatulences et donnent des selles plus « gérables »
- Elles sont moins couteuses
- Meilleures pour la santé bucco-dentaire de votre chien, la mastication des croquettes permet un massage des dents et des gencives. A long terme, le dépôt du tartre sur les dents est moins important que sur un chien qui ne mange que des pâtées.
- Il est impératif de laisser une gamelle d'eau avec les croquettes
Recommandation du vétérinaire : L'alimentation est un facteur déterminant sur la santé de votre chien. Nous vous conseillons donc fortement de lui donner une alimentation sous forme de croquettes, de qualité premium et adaptée à ses besoins (âge, taille de la race, niveau d'activité, état spécifique tel que de l'embonpoint).
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Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent...
- Par Isabelle Mourier
- Le 05/08/2012
- Dans Citations qui ont du chien
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Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent quand ils entendent de loin d'autres chiens hurler.
de Voltaire
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Chenilles processionnaires: un danger pour le chien
- Par Isabelle Mourier
- Le 30/03/2012
- Dans Santé & pratique
- 0 commentaire
La chenille processionnaire du pin est une larve de papillon de nuit que l’on trouve principalement dans le sud. Les conifères sont leurs arbres de prédilection.
Les chenilles processionnaires sont les plus redoutables lorsqu’elles descendent de leur nid en mars-avril (parfois plus tôt lorsqu’il fait plus doux). Elles marchent alors les unes derrières les autres et sont reliées entre elles par un fil de soie.Les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous même (tonte de la pelouse, en essayant de détruire une procession...) peuvent provoquer une irritation chez les personnes et les animaux. La survenue d'effets sanitaires n'implique donc pas nécessairement un contact direct avec les insectes. L’appareil urticant de la chenille processionnaire se met en place au cours du développement larvaire. A partir du troisième stade larvaire (L3), des poils microscopiques urticants apparaissent progressivement sur la partie dorsale des segments abdominaux. Au dernier stade larvaire, ces plages, dites « miroirs », sont entièrement garnies de poils urticants.
Ces poils, très légers et fragiles, se détachent très facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée et
peuvent être emportés par le vent. Lorsque le poil se brise, dès le premier contact, la substance urticante et allergisante qu'il contient, la « thaumétopoéïne », se libère provoquant des démangeaisons très vives. Ces irritations se caractérisent par des érythèmes ou des éruptions prurigineux accompagnés parfois d’atteintes oculaires ou pulmonaires voire des réactions allergiques plus graves telles que les oedèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiques.
Les poils sont très présents dans les nids définitifs puisque deux mues y sont effectuées et peuvent rester urticants pendant plusieurs années s’ils sont préservés de l’humidité.Risques pour les animaux
Pour les animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restant de nids avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers symptômes.
Les chiens (surtout les chiots) et les chats curieux sont en danger lorsqu’ils s’en approchent pour les renifler et, pire, pour les avaler. Les conséquences peuvent alors être désastreuses.
Le principal danger est dû aux poils urticants dont ces chenilles sont recouvertes, chaque poil étant relié à une glande à venin.Dans un premier temps, ils couinent car ils ont mal, se mettent à baver, la langue gonfle et présente des tuméfactions avec un durcissement assez inquiétant, vomit parfois et l'animal peut avoir des difficultés à respirer.
Sans soins, la langue peut virer au sombre voire violet, et une nécrose peut occasionnellement se produire. Une partie de la langue peut tomber.
Une action rapide du vétérinaire est vitale
Malheureusement il n'existe aucun moyen préventif... Ni vaccin, ni répulsif, etc.
Quand vous partez en promenade à prendre et les 1 er geste d'urgences
- prendre des gants car si vous devez retirer une chenille de votre chien c'est urticant. Surtout, ne pas essayer de frotter les parties atteintes, afin de ne pas contaminer d'autres endroits,
- prendre une bouteille d'eau pour bien rincer et surtout ne pas faire boire le chien
- prendre des granules apis mellifica 9 CH + Ledum Palustre 9 CH + Cantharis 9 CH + Bombyx Processionnare 5 CH => 3 à 5 granules de chaque tube à renouveller toutes les 15 minutes la première heure, à espacer ensuite et amenez rapidement le chien chez le vétérinaire qui limitera au maximum l'effet nécrosant et la douleur de l'animal.
Il s’agit d’une urgence vétérinaire. Une mise sous perfusion peut être nécessaire et parfois aussi le recours à de la chirurgie. Il peut proposer un traitement à base d’anti-inflammatoires,antibiotiques et de pansements gastriques. On peut rincer la plaie avec beaucoup d’eau, cela est même conseillé, mais il faut ne pas attendre pour aller aux urgences.Si l’on ne se rend pas compte rapidement que le chien ou le chat est atteint, la nécrose peut provoquer la perte de toute ou partie de la langue. C’est en cela que tout diagnostic reste réservé.Comment les repérerVous verrez les cocons dans les pins. Au stade larvaire, elles forment un nid volumineux d'hiver définitif, construit côté sud pour profiter des rayons du soleil. Elle en sortent la nuit pour s'alimenter, se déplaçant en « procession » suivant un fil de soie qui leur permet de rentrer au nid. La cohésion de la file en déplacement est assurée par le contact de la tête d'une chenille avec les poils de l'abdomen de celle qui la précède. Grâce aux rayonnements solaires, la température à l'intérieur du nid peut être supérieure de plusieurs degrés à la température ambiante.Pour en savoir plus sur la chenille processionnaire voir le site ci-dessous -
Danny, le chien super-héros
- Par Isabelle Mourier
- Le 06/02/2012
- Dans Histoires vraies
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Aux Etats-Unis, une vieille dame peut être fière de son chien. Danny de son nom l’a sauvée en lui apportant le téléphone.
Le chien est le meilleur ami de l’homme. Dans une ville d’Arizona, aux Etats-Unis, un chien est même devenu un sauveur. Une dame a chuté à son domicile, se cassant ainsi le fémur. Prise de douleurs, elle était incapable de bouger et s’est même évanouie.
Danny, le chien, lui a fait reprendre ses esprits en lui léchant la figure. « J'avais peur parce que j'avais conscience que j'étais vraiment en danger. J'ai été infirmière alors je savais que ma situation était périlleuse : personne ne pouvait m'aider puisque j'étais seule », explique-t-elle sur ABC. « Une fois réveillée, j'ai essayé désespérément de faire comprendre à Danny qu'il devait m'apporter le téléphone. C'est alors que, à ma plus grande surprise, il s'est dirigé vers le combiné situé en hauteur, a aboyé puis a sauté pour le faire tomber. Une fois le téléphone au sol, il l'a poussé avec sa truffe jusqu'à moi. »
L’histoire n’est pas finie, Danny s’est montré une fois de plus d’une grande aide. Sa maitresse s’est aperçue que les ambulanciers seraient incapables de rentrer chez elle. « "C'est alors que j'ai demandé à Danny de m'apporter mon répertoire. J'ai crié le mot "Feuille" et il m'a amené quelques feuilles en vrac dont l'une contient les numéros de téléphone de mes voisins qui ont un double de mes clés », ajoute-elle.
Grâce au chien, les voisins et ambulanciers sont venus en aide à la dame. Danny va maintenant continuer à prendre soin de sa maîtresse qui ne manquera pas de le remercier comme il se doit.
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L'alimentation de votre chiot
- Par Isabelle Mourier
- Le 04/02/2012
- Dans Alimentation
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Il nous semble inconcevable de manger toujours la même chose, cependant cette habitude est purement anthropomorphique. Nos compagnons n'ont pas comme nous la nécessité de varier leur alimentation.
Au contraire, les changements répétés peuvent entraîner des problèmes de santé ou encore de comportement. Les changements alimentaires sont surtout à éviter sur un chiot qui est fragile d'un point de vue digestif et qui ne doit pas prendre de mauvaises habitudes.
Les changements fréquents : un risque de problèmes digestifs
Les changements fréquents de marques ou de types d'alimentation peuvent entraîner des problèmes digestifs de type gastro-entérite. L'animal s'habitue progressivement à un type de nourriture, sa flore digestive se trouve alors adaptée à la nourriture en question. Il lui sera donc difficile de supporter des modifications de son régime alimentaire.
Le risque: entraîner un déséquilibre de la flore digestive et provoquer des diarrhées ou vomissements. Si vous changez d'aliment, il faut rester dans le même type d'aliment, croquettes ou boîtes, et dans le même niveau de qualité, premium ou standard. Votre chiot devrait être moins perturbé.
Il faut aussi respecter une transition alimentaire de 8 jours pendant laquelle vous mélangerez les deux aliments en augmentant chaque jour la quantité du nouvel aliment et en réduisant d'autant la quantité de l'ancien.
Les changements : un risque de caprices
Lorsque l'on varie beaucoup l'alimentation de son chiot, celui-ci va commencer à se trouver des préférences. Il aimera sans doute beaucoup les restes de table (très appétents car gras), qui sont perçus comme des friandises, mais ces derniers ne sont pas équilibrés et sont néfastes à sa santé.
Dans ce cas, le chien pourra présenter un appétit difficile, il fera des caprices (comme un enfant) jusqu'à obtenir ce qu'il veut, c'est-à-dire des aliments riches en mauvaises graisses et non équilibrés, ayant certes un bon goût mais étant mauvais pour lui.
Dans ce cas là, il ne faut pas céder (d'autant que cela peut être également dû à un caractère légèrement dominant du chien) : il faut donner une alimentation stable de bonne qualité à son chien. La gamelle devra être retirée au bout de 20 minutes même si le chien n'y a pas touché. Un chien ne s'est jamais laissé mourir de faim et au bout de quelques jours, il comprendra que dorénavant, il n'aura que ses croquettes à manger !
Si votre chiot a tendance à être dominant, c'est encore moins lui qui doit décider de ce qu'il mange. C'est le maître qui décide et qui reste le chef de la maison !
Les changements : un risque de déséquilibres
Le fait de varier beaucoup l'alimentation d'un chien mène souvent à des déséquilibres importants de la ration alimentaire et des différents apports en nutriments. En effet, si on donne parfois des boîtes, parfois des croquettes et parfois des restes, le chien aura de temps en temps certains éléments en excès (comme les graisses avec les restes de table) et d'autres en carence (les vitamines ou les minéraux par exemple).
Ces déséquilibres ne sont pas compensés par les changements alimentaires, ils sont même plutôt renforcés par ces variations.
Les changements : un mal non nécessaire
Comme nous avons commencé à l'expliquer dans l'introduction, les chiens et les chats n'ont aucun besoin comme nous de varier leur alimentation. Nos compagnons se contenteront avec bonheur toute leur vie de croquettes de bonne qualité (premium) adaptées à leur âge et à leur état physiologique.
De plus, certaines marques d'aliments premium apportent tout de même de la diversité en développant des parfums nouveaux pour les croquettes de vos compagnons. Dans ce cas là, il est possible de varier les parfums des croquettes ou des boîtes mais en restant dans le même type d'alimentation. C'est à dire de ne pas changer entre croquettes ou boîtes ni de niveau de qualité, entre soupe, standard, premium.