Dogue tibétain
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Bouvier bernois
- Par Isabelle Mourier
- Le 16/01/2013
- Dans Race
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Origines et histoire
Comme tous les molossoïdes, leur ancêtre est le Dogue tibétain adopté par la Rome antique, il est utilisé au combat et à la garde des troupeaux par les légions romaines. C’est à partir de ce chien que s’est développé le Chien de berger suisse, Il était utilisé aussi à l'origine comme chien de garde, de trait (il transportait les bidons de lait vers les fromageries) ou de troupeaux défini comme « chien des refuges » certainement à l’origine des Bouviers actuels. L’histoire plus récente a vu la diffusion de types légèrement différents selon leur région géographique.
Le Bouvier bernois est une très ancienne race suisse dont le berceau se situe près de Berne, notamment à Dürrbäch et à Burgdorf appartenant à la famille des bouviers suisses, son nom provient du nom allemand Berner Sennenhund, signifiant « chien alpin de vacher de Berne ». En 1899 : Création de l’« association la Berna », regroupant les éleveurs de chiens de race. Celle-ci présentera en 1902 les chiens de dürrbach lors d'une exposition.
Dès 1902, des sujets furent présentés en exposition. En 1907, quelques éleveurs de la région de Berthoud (Burgdorf) décidèrent de promouvoir l'élevage en pure race de ce bouvier autochtone en fondant le « Club suisse du Dürrbächler » et en fixant les traits caractéristiques de la race dans le premier standard. En 1913, le Bouvier Bernois acquiert son nom officiel. Au cours de la seconde guerre mondiale, l'effectif de la race se réduit de manière inquiétante. En 1949 un léger apport de Terre-Neuve permet d'insuffler du sang neuf et de reconstruire la race. En France, la première inscription au LOF date de 1955. Il ne deviendra vraiment populaire qu'à partir des années 70.
Longtemps appelé « Cheval du pauvre », surnom dû à sa tâche consistant à emmener les bidons de lait sur une charrette, certaines associations en ont fait un chien guide d’aveugle, et il est également utilisé en Suisse comme chien de recherche pour retrouver les skieurs enfouis sous la neige. À l’heure actuelle son principal rôle est d’être un excellent chien de compagnie.
Intelligent, doté d'une mémoire prodigieuse, il résistait en outre sans peine aux rudes conditions climatiques.
La rumeur veut que le bouvier fut croisé en 1949 avec un terre-neuve pour adoucir son caractère.
Caractéristique
Le Bouvier bernois est un chien de taille grande et bien proportionné, puissant, souple. C’est le seul parmi les Bouviers suisses à avoir un poil milong. La tête est courte et massive, les yeux foncés de couleur brun foncé, sont en amande avec un regard vif. Les oreilles, en forme de « V », retombent sur les côtés du crâne. Les membres, robustes et musclés, sont parfaitement d’aplomb. La queue est naturellement tombante, recouverte de poils longs. ça morphologie spectaculaire accentuée encore par une splendide robe tricolore qui ne peut qu'attirer l'attention. Son poil long est légèrement ondulé. d'un noir soutenu avec des marques feu et des marques blanches réparties symétriquement. Sa belle liste et son plastron lui donnent un air « endimanché ». Chien de trait à l'origine, rien d'étonnant donc à ce que sa poitrine soit large et profonde et ses membres bien musclés
Attentif, vigilant et sans peur au quotidien, c'est un gardien pacifique, fidèle envers ses familiers mais dissuasif pour les étrangers.
Poil : mi-long.
Couleur : noir et feu avec des taches blanches sur le poitrail, sur la tête et sur les pieds.
Taille : 64 à 70 cm pour le mâle et 58 à 66 cm pour la femelle
Poids : 36 à 42 kg pour le mâle et 34 à 40 kg pour la femelleBERNER SENNENHUND , DÜRRBÄCHLER
GROUPE 2
Télécharger le standard N°45 au format .pdfCaractère et aptitudes
Grand, calme, affectueux, et fidèle à ses maîtres. Cette race a en effet grand besoin de contact humain, il est même surnommé par certains « pot de colle », en raison de son grand attachement à ses maîtres. Tous les chiens de bouvier suisses ont été regroupés sous ce nom par commodité, mais en réalité ils ont été utilisés dans des fonctions multiples : de la conduite des troupeaux à la garde de la maison et au traîneau. Aujourd’hui, surtout dans leur pays, ils sont également utilisés comme chiens guide d’aveugle et comme chiens de la protection civile. C’est pour cette raison qu’ils ont été classés comme chiens d’utilité au lieu d’être regroupés avec les Bergers et autres Bouviers. Il est calme, jamais inutilement agressif, et très amical. S’il ne doit pas exercer la fonction de gardien (vers laquelle il est très porté), il se montre gentil envers tout le monde. Il a un instinct prédateur assez limité et il est probable que les paysans suisses aient sélectionné uniquement des chiens qui ne s’attaquent ni aux poules, ni aux chats, ni aux lapins.
Sa nature de gardien fait en sorte qu'il fera preuve de méfiance à l'arrivée d'un nouveau venu. Cette méfiance se dissipera dès qu'il aura eu le temps d'évaluer le « prédateur ». Dès lors, il deviendra très agréable avec ce tout nouveau venu. Tranquille et peu sportif, il nécessite tout de même de longues promenades. D’un naturel peu fuyard, il ne s’écartera jamais hors de portée de vue de ses maîtres ; il reste néanmoins d’un naturel très curieux. Le dressage doit être effectué avec patience et à l'aide du renforcement positif sinon, il risque d'être têtu. Il n'atteint sa maturité comportementale que vers 18 mois à deux ans. Le bernois ne passera à l'action que si sa vie est en danger. Néanmoins son éducation se fera rapidement grâce à ses facultés d’adaptation et à son intelligence. Leurs cerveaux sont de vraies éponges d'apprentissage. Même s'il n’est pas un chien de garde au sens populaire du terme (attaque), ses origines de gardien de ferme refont surface en présence de toutes activités suspectes. Il saura avertir ses maîtres et dissuader tout intrus par ses aboiements. La plupart du temps, le bouvier n'aboie que si il entend du bruit, mais lorsqu'il le fait, c'est avec beaucoup de conviction.
Il a besoin d'une éducation ferme, sans brutalité et avec patience car il n'atteint sa maturité comportementale que vers 18 mois à deux ans.
Le toilettage
Très vite, apprenez à votre chiot à être toiletté. Il appréciera ce moment privilégié où vous êtes aux petits soins pour lui.
La première fois, la séance ne doit pas être longue, juste lui apprendre à rester tranquille. Il est préférable de le mettre sur une table réservée à cet usage, bien stable et au-dessus non glissant, cela vous évitera de vous casser le dos et, votre chien étant en hauteur, sera moins indiscipliné. Attention, comme un bébé sur une table à langer, gardez toujours une main sur lui pour qu’il ne tombe pas. Une séance par semaine est suffisante pour avoir un chien impeccable, à condition de le faire correctement. Utilisez un peigne métallique et démêlez votre chien mèche par mèche en allant jusqu’à la racine. Si vous ne brossez que le dessus, gare aux nœuds et ce qui doit être un plaisir deviendra vite une corvée pour vous et votre compagnon. Pour finir, vous pouvez donner un coup de brosse qui gonflera la fourrure. La touche finale un petit coup de spray d’huile de vison ou de jojoba pour nourrir le poil et laisser une odeur agréable.
Le bain, contrairement aux idées reçues, il n’abîme pas la fourrure bien au contraire, à condition de ne pas utiliser un shampoing pour cheveux, le PH étant différent de celui du poil.
Profitez du toilettage pour regarder si votre chien n’a pas de puces, de tiques, d’irritations ou de bobos. N’oubliez pas de nettoyer les oreilles, surveillez également les dents ; votre chien va changer de dentition entre 4 et 6 mois, lorsqu’il sera plus grand, surveillez qu’il n’ait pas de tartre.Santé
Dysplasie : Problème lié à une nourriture pauvres en vitamine et nutriments. Selon Marc Torel et Klaus Dieter Kammerer la dysplasie ne serait pas un problème génétique. *L'erreur du millénaire, texte intéressant, peut être consulté pour plus d'informations.
Cancer : le cancer touche très souvent le bouvier bernois, environ 9,7 % de la population selon une étude du Bernese Mountain Dog Club of America.
Le bouvier bernois est d'ailleurs particulièrement affecté par l'histiocytose maligne (20 % selon le CNRS), cancer d'origine génétique et non soignable. La maladie se déclare généralement entre les 6 et 9 ans du chien. Le CNRS de Rennes effectue une étude spécifique de la maladie sur le bouvier bernois.
Otite et gale auriculaire : comme tous les chiens à oreilles tombantes, le bouvier bernois est sujet aux otites et aux gales auriculaires, un traitement préventif est conseillé
retournement de l'estomac : bien que n'étant pas à proprement parler une maladie, le retournement d'estomac peut tout de même amener à la mort et est courant chez les gros chiens, et de plus nécessite une intervention chirurgicale de toute urgence.
Problèmes urinaires : Les problèmes urinaires sont souvent présents chez les femelles de cette race puisqu'elles sont de grande taille. À cause de leur grandeur et de leur poids, les femelles ont un espace restreint entre les pattes pour uriner et cela peut causer des champignons, surtout en été à cause de la chaleur. Malheureusement, ce n'est pas quelque chose que le maître du chien peut voir facilement, donc cela se transforme couramment en problème urinaire. Il est très important que les chiennes gardent un bon poids santé pour éviter que cette situation se répète d'année en année.
Espérance de vie moyenne : environ 14 ans
Alimentation
Ne suralimentez pas votre bébé pendant le croissance : s’il doit être grand et costaud, il le sera bien assez tôt, le squelette doit d’abord se construire pour supporter la masse, sinon vous risquez des problèmes au niveau des aplombs de votre chien et même de dysplasie.
Le nombre de repas :- de 2 à 6 mois : 3 repas
- de 6 à 12 mois : 2 repas
- après 1 an : 1 ou 2 repas
Ne laissez pas la gamelle en permanence à votre chiot : il picorera toute la journée, sans avoir faim aux repas, tout comme un enfant qui a le droit de grignoter avant les repas. Ne changez pas son alimentation
Conditions de vie
Chien de famille par excellence, le Bouvier bernois aime partager la vie de ses maîtres et redoute la solitude. Il aime l'espace et supporte mal d'être confiné en appartement. Même si ce n'est pas un grand sportif il a besoin de mouvement. Il peut aisément pratiquer des sports comme l'agility en compagnie de son maître à défaut de grandes balades dans la nature, mais pas avant l'âge de quinze mois. Il a besoin de la présence de son maître.
Vous trouverez d'autres renseignements sur le site: http://www.bernois-fr.com/index.lasso